dimanche 25 juin 2017

Hellfest 2017





Jour 1 :

De retour sur les terres du Metal ! Nous avons pris les devants pour être présent assez tôt sans être gênés par l’attente à l’entrée : présents pour les bracelets à 9h40 ! Ça fait plaiz’ de revenir chez "soi" ! Décos nouvelles, Hellcity Square élargi, c’est chouette. Vite, à l’entrée pour attendre… mais… pas d’attente \o/ . C’est super bien géré, le flux est maitrisé et nous voilà dans l’enceinte du festoche à même pas 10h ! Nous avons le temps de repérer les nouveautés du lieu : vue sur les Main Stages dès l’entrée sur site ; place élargie devant les MS ; déco plus sobre et trois énormes écrans géants qui encadres ces deux énormes scènes ; merch officiels des groupes en retrait sous la parties VIP ; plus de modules où s’assoir ; le skate parc viré pour un pôle rafraichissement avec brumisateurs et décos du feu VIP recyclés (Hélico qui s’écrase sur le module de rafraichissement, un reste de bombardier pas loin du stand Muscadet relooké)… Superbe ! Bon, ce n’est pas le tout ! Nous ne sommes pas venu seulement pour la déco ! L’important c’est le son, la musique et les groupes qui nous font bander, avant tout !



Valley en premier, c’est obligé, c’est ma seconde maison ! Verdun, un groupe français qui porte bien son nom ! Du Doom bien plombé avec voix en alternance claire ou gueulée. Puissant ! A creuser. Les copains arrivent au compte goute, le temps de prendre les premières bières… Il fait déjà très chaud (ce n’est que le début !).

Petit tour à la Warzone, toujours un superbe endroit, et entendre The Decline ! qui assure comme les Dropkick, mais sans instruments « celtisants » ! Frais (fait du bien, avec cette chaleur !).

 Subrosa

Subrosa, groupe à majorité féminine très envoutant. Une chanteuse guitariste charismatique et deux violonistes déchainées de chaque côté de la scène. Voix angéliques doublées, triplées sur un « tapis » de musique lente et plombée… ça le fait grave. J’ai préféré en vrai que sur disque. Un bon trip à la Valley !

Helmet irradie la Valley

Aperçu de loin Avatar, il parait que c’était bien, mais je veux aller voir Helmet. Groupe culte de la scène Metal Hardcore de 90’ ! Page Hamilton est le boss. Charismatique chef d’orchestre de ce groupe carré et puissant ! Les titres s’enchainent sans accrocs avec un son parfait et le groupe nous quitte avec In The Meantime qui n’a pas pris une ride et qui nous laisse abasourdis, comme quand tu te prends un gros parpaing dans la tronche !

 The Devin Townsend Project

Je vais voir un peu Devin Townsend sur la MS1 ! Le son est impressionnant, Devin est une bête de scène. Sa voix est bluffante, évoluant entre démonstration technique et violence pure. Le tout en jouant de la guitare lead. Tellement facile ! Impressionnant !

Red Fang rend les gens fous... et heureux !

Bon, j’ai envie de me reprendre une autre claque : direction Red Fang à la Valley, qui est déjà pleine comme un œuf ! Prestation toujours impeccable avec un public chauffé à blanc. Les titres du dernier album passent tranquille l'épreuve du live (The Deep,  The Smell of the Sound, Cut It Short) et s’associent parfaitement aux classiques du groupes (Blood Like Cream repris par tout le public, jusqu’au final Prehistoric Dog). Bonnard ! Red Fang est vraiment un groupe incontournable en concert !

 Baroness

J’aperçois Ministry de loin, avant de rejoindre la Valley pour Baroness. Groupe que j’affectionne sans en être complètement dingue après leurs deux derniers disques assez inégaux ! Bon, là, j’ai pris une méchante claque !! Le son est excellent et les guitares « twins » font un malheur ! Le public est chaud et chante à tue-tête sur les hits que sont March to the Sea ou Take my Bones Away. Green Theme m’a procuré une forte émotion ! Ces guitares doublées sont fantastiques : l’androgyne Gina Gleason répondant parfaitement à John Dyer Baizley ! Sublime !

 Deep Purple

Un petit tour à la MS1 pour aller voir la légende Deep Purple. Une excellente bonne surprise ! Le groupe, qui n’avait pas laissé un souvenir impérissable il y a deux ans, a redressé la barre de façon magistrale. Ian Gillan, qui ne peut plus monter aussi haut avec sa voix, fait le job et cabotine comme au bon vieux temps, en répondant à la guitare de Steve Morse. Après Time of Bedlam, du très bon dernier Infinite, c’est vrai que l’enchainement Fireball/Bloodsucker/Strange Kind of Woman fait plus que me parler : je retourne en enfance, quand je découvrais les In Rock et  Machine Head de mon père ! Et puis… Lazy arrive et me met sur le cul ! Airey est impérial, Morse idem et cette rythmique Glover/Paice, sans surprise, est parfaite ! le jeu de Ian Paice est d’une finesse... et d'une puissance… Bref, excellent moment à savourer (le groupe faisant peut-être leur dernière tournée !).

 Electric Wizard
 
Il est temps de s’abrutir sous la Valley ! Electric Wizard ! C’est trop fort, on a du mal à comprendre ce qu’ils jouent, la voix d'Oborn est bardée d’écho… mais c’est toujours autant un trip incomparable. « Black mass, black mass, black mass !!! » Ils passent toujours des films derrière eux (des nanards avec messes noires et seins laiteux) qui augmentent l’effet trippant de leur musique. Et ces riffs, maman !! Un délire salvateur qui finit avec un Funerapolis dévastateur.

Médiator du bassiste de Monster Magnet
 
Rancid fait le show à la Warzone, mais ce n’est pas vraiment mon truc. Quelques titres et il est temps de se rendre chez "nous" : Monster Magnet va investir la Valley. Et putain, nous avons pris cher ! Dave Wyndorf s’est refait une santé ! De nouveau affuté comme il y a 15ans, la stelist, « bétonnée », est à tomber à la renverse : Dope to Infinity, Radiation Day, Powertrip, Look to Your Orb for the Warning, Twin Earth, I Want More, Negasonic Teenage Warhead, et l’énorme Tractor… nous foutent une bonne branlée. Le final Space Lord nous laisse à terre ! "Space Lord, Motherfucker !" Seul bémol, Dave et sa bande, nous quitte 5mn avant le temps imparti. J’aurai bien repris un petit Evil ou Spine of God dans ma tronche !

Fucking first great day !!!!

Tout est possible au HF !!

Jour 2 :

Journée amputée ! Comme je suis un bon père, je ne peux louper la fête des écoles de mon petit dernier… Quelle merde de foutre la kermesse à cette date !!!

 Airbourne

Bon, j’arrive sur site avec Antisocial comme accueil ! Y a pire ! Mon premier groupe de la journée sera les excellents Airbourne. Excellents clients en live ! Ça saute partout, ça riffe à tout va, ça fait bouger le cul… même si la comparaison, pour ma part inévitable, avec AC/DC leur sera toujours fatale. Dès qu’ils attaquent un titre, j’ai l’impression que la bande à Angus débarque. Et mon enthousiasme part assez vite. J’aime bien mais je ne suis pas fana.

 Primus

Encore une grosse claquasse sous la Valley, avec un Primus en feu. Musique exigeante qui fait plaisir à entendre au Hellfest. Un moment bien à part ! La tente est bouillante et ils attaquent par Those Damned Blue-Collar Tweekers ! Putain d’attaque en règle ! Les Claypool est complètement azimuté, faisant son pas de traviole réglementaire, se déguisant en une sorte de « lapin taré » pour Mr. Krinkle, cabotinant avec la foule de nombreuses fois ! Grand moment qui s’arrête avec l’incontournable My Name is Mud. Great !

Arrive pour moi, le gros point noir de cette édition 2017 : Aerodupond, Opeth et Slo Burn jouent en même temps… Merde, faut faire des choix !


Aerosmith est dans la place ! Je vais aller voir le début de leur show. Un show à l’américaine, comme il y a trois ans, d’où rien ne dépasse et sans grande surprises, mais toujours plaisant. Bon, je n’ai pas boudé mon plaisir d’entendre Young Lust, Cryin’, Livin on the Edge et Love in an Elevator en « vrai », même si j’aurai bien pris un Back in the Saddle de derrière les fagots !

Magique Opeth !
 
Temps d’aller apprécier Opeth en live ! Courte heure avec seulement 6 titres à se mettre sous la dent. Une seule heure d’Opeth c’est trop court mais c’est trop bon ! Alternance entre la période ancienne et les trois derniers disques en chant clair. Sorceress passe tranquille en live, son riff maousse heavy y contribue fortement ! Ensuite Ghost of Perdition nous colle une méchante baffe. Cusp of Eternity est génialement retranscrite avec un son parfait ! Heir Apparent est un méga bourre-pif ! L'épique  Era est parfaite pour le live et Deliverance finie de nous achever avec ce final apocalyptique. Opeth est un énorme groupe, qui a réussi ce soir à faire la symbiose avec ses deux facettes ! Moment tellement magique que je ne suis même pas allé voir Garcia et Slo Burn qui mettaient le feu à la Valley ! Happé, que je fus, par ce trip incomparable que proposent ces Suédois.

"Suicidal" Warzone

Petit tour pour voir quelques titres de Sucidal Tendences avec un Lombardo des grands jours derrière les fûts. You can’t bring me down durera quasi 10mn,  Mike Muir et sa bande étant en très grande forme !


Jour 3 :

 Prong derrière la poussière !

Prong inaugure ma dernière journée sur la MS2 ! Je n’irai pas voir, à regrets, Electric Caravan qui a enchanté la Valley, mais les New Yorkais se font rares dans notre contrée. J’ai mangé de la poussière, Tommy Victor excité, invitant le public clairsemé mais connaisseur, à faire le circle pit à chaque morceau (entre autres sur le tubesque Unconditional !). Ce fut un excellent moment avec Whose Fist Is This Anyway? et Snap Your Finger, Snap Your Neck avant de partir !

 Ufomammut

Ufomammut est secteur Valley et comme d’habitude, dès les premières notes tout le public est scotché par ce son fort et monstrueusement puissant. Limite éprouvant ! Un trip unique qui passe tout seul, lorsque l’on aime ce Sludge lourd et poisseux (il fait très chaud sous la tente) ! Un moment que je n’avais pas vu les italiens, et c’est toujours aussi bon !

BÖC

Je loupe Pentagram, tombé dans une embuscade à base de bière, de copains d’enfances et de copains des forums musicaux. Mais je serai bien placé pour voir Blue Öyster Cult et ces ziquos de folie. C’est bon, ça joue toujours très très bien mais je dois dire que je trouve le son fadasse, bien qu’on ait droit à 3 guitares par moment. Je prends moins de plaisir que lors de leur dernière venue à Clisson.

"Rage Against The Cypress Enemy"

Et là, arrive le grand moment de la journée, et même du festival : Prophets of Rage est sur la MS1. Soit, Rage Against The Machine sans Zack de la Rocha mais avec deux rappeurs aux micros. Et pas des moindres : Chuck D de Public Enemy et B-Real de Cypress Hill + DJ Lord de Public Enemy ! Et c’est l’enfilage de perles RATM qui va commencer ! Faut dire que cette section rythmique me fait toujours bouger le cul tout seul ! Testify, Bombtrack, Sleep Now in the Fire, Guerilla Radio, Take the Power Back… j’ai 16 ans ! Morello est énorme comme d’hab’ ! Le Hellfest a même droit à une session Hip Hop, avec des milliers de métalleux qui sautent comme des tarés sous les injonctions des deux MC ! Jump, jump, jump !!! Complètement improbable et tellement jouissif ! Moment émotion avec un hommage à Chris Cornell, Morello, Commerford et Wilk étant les autres membres de Audioslave. Like a Stone en instrumental avec la foule qui reprend les paroles de Chris ! Les frissons !

Et ensuite ? Ensuite, j’ai complètement pété un câble, comme tout le public chanceux de ce dimanche soir ! Visez un peu cette setlist : l’immense Know Your Enemy, le jouissif Bullet in Your Head, l’incendiaire How I Could Just Kill a Man (Public Enemy), la bombe Bulls on Parade et, pour nous finir, le classique Killing in the Name ! Gé-ni-al !!!!

Neil Fallon from Clutch

Pas le temps de se remettre et direction la Valley qui déborde pour aller prendre cher avec Clutch. Neil Fallon est égal à lui-même : bête de scène et voix impeccable ! Les deux derniers excellents disque se taillent la part du lion ! Faut dire qu’ils débordent de hits ! Et puis, ce final impeccable : Electric Worry/X-Ray Visions ! Ils ne pouvaient faire mieux ! La Valley complètement bouillante !

 The Dillinger Escape Plan

J’entends quelques titres de Slayer qui me titillent (Spirit in Black, Dead Skin Mask… miam miam !) et je vais prendre ma claque avec les "berceuses" de The Dillinger Escape Plan ! Ces mecs sont des dingues ! Violent, puissant et malsain. Je suis repu ! A l’année prochaine Hellfest !

 Me, Lolo & Seb

Hellfest on fire !

A bientôt rockers et rockeuses, pour de nouvelles aventures !

Arno

lundi 5 juin 2017

Mass Hysteria – 10 ans du Ferrailleur



Nantes, le 24 mai

Wall of Death au Ferrailleur ! Dingue !

1999, cela ne nous rajeunit pas ! Des potes m’invitent à venir voir Mass Hysteria au Chabada ! J’ai écouté un peu, mais je ne suis pas plus emballé que ça ! Paroles scandées, gros riffs heavy et gimmicks de synthés… Ouais, pourquoi ne pas aller « voir en vrai » ? Le concert démarre et je suis littéralement happé par le phénomène : d'abord par le public, parce que je suis brassé dès la première seconde et ensuite par la musique, car elle donne envie de bouger, d’exploser, de péter un câble ! Et puis, le discours positif me séduit !

Je prends cette première expérience live de Mass en pleine poire ; découvre vraiment Contraddiction  et l’adore à fond ; je rattrape mon retard et apprécie aussi le premier disque ainsi que le live ! Et surtout, je vais voir trois fois le groupe en concert en un peu plus d’un an : Chabada, donc ; aux Eurockéennes, mémorable, où Mouss est estropié mais bouge comme un dingue, le groupe est stationné au parking P4 (véridique), l’ambiance est complètement tarée ; enfin, au Bœuf Ka Rock dans une salle de sport qui vibre de partout ! Fou !

Je fais partie du ceux qui apprécient De Cercle en Cercle et l’album éponyme (plus joués en live, à mon grand désarroi, parce que mal aimés du groupe) ; Et j’ai suivi de loin le retour au Metal le plus brut (je me suis rattrapé depuis !). Et puis, sur l’excellent forum des Grandes Z’Oreilles, un jour de la fin d’année 2015, Krakou poste un message en disant que Matière Noire est une bombe qui égale les grandes heures du groupe ! Mon sang ne fait qu’un tour et je suis tout d’abord un peu dubitatif ! Mais, de nombreuses écoutes après et deux passages remarqués au Hellfest me font dire que c’est peut-être l’album le plus homogène de leur discographie. Et, si le discours est toujours positif, les années passant, je le trouve plus lucide, moins naïf !


Quand, lors des vacances de février dernier, je vois l’annonce d’un concert pour les dix ans du Ferrailleur, je me dis qu’il est impossible pour moi de louper ça ! Voir ce groupe, dans une si petite salle, c’est tout simplement o-bli-gé ! Me voilà donc présent, avec mon Lolo, en cette chaude soirée de mai, qui ressemble plus à une soirée de juillet avec cette chaleur torride. Tout est en place pour que le Ferrailleur devienne une fournaise ! Nous avons loupé la première partie. Enfin, nous avons vu la fin du concert devant l’écran géant extérieur (excellent nouveauté pour les 10 ans !) et avec une bonne binouze. Il faut bien se mettre en condition !

Nous nous sommes placés sur la gauche de la scène pas trop prêt. Bon, dans cette salle, nous sommes toujours prêt de la scène, vue la taille. Intro avec AC/DC à fond la caisse pour mettre en jambes et c’est le sample d’intro de Chiens de la Casse et ses guitares martiales, suivies de la rythmique enclume que l’on prend en pleines dents ! Mouss est en grande forme, le groupe, resserré sur cette petite scène, aussi ! La chaleur nous assaille instantanément, tout comme l’excitation d’être là à ce moment précis ! Le public grimpe aux rideaux et c’est Vae Soli qui vient comme une seconde gifle ! Intense !! Mouss est, comme d’hab’, d’humeur à la déconne ! Discours moins politisés, mais plus sarcastiques (vannes sur l’Electrolux, ambiance et prix des places ; chaleur accablante ; ambiance à l’extérieur de la salle (le groupe à un retour écran de ce qui se passe dehors)…). "Nous faisons partie de ceux qui bouffent la vie !"


Ensuite, enfilage de perles et d’uppercuts ! Une Somme de Détails, Vector Equilibrium (mon titre préféré !), le sombre et prémonitoire L’Enfer des Dieux qui fout les poils et fait monter l’émotion (Manchester n’est pas loin) ! Matière Noire est fortement représenté ! Et vu la durée de cette de cette tournée, ce disque est une véritable cure de jouvence pour Mass ! Un succès indéniable et amplement mérité ! Positif à Bloc, Failles, Plus Qu’Aucune Mer, une setlist de malades. Nous sommes complètement trempés… et nous en redemandons encore. Cela ne va pas s’arranger : Contraddiction suivi de P4 sont balancés comme les brûlots qu’ils sont ! L’occasion pour Mouss d’inviter à faire son habituel circle pit mais, cette fois-ci, il y en a un dedans (avec Jamie, le bassiste) et un autre sur le quai dehors (Mouss s’en charge) ! Des malades, je vous dis ! Babylone, Le Complot, l’excellent Tout est Poison et le désormais hymne du Metal Français, Plus que du Metal, avant une petite pause méritée et le rappel obligatoire !

Les Furieuse sur scène !

Rappel qui sent bon notre jeunesse ! Donnez-vous la Peine qui claque fort ; Respect (to the Dancefloor) qui voit les furieuses monter sur scène et Mouss refaire un tour dehors, debout sur le bar (il a chaud le bougre !) avec une partie du Relax (de Franky Goes To Hollywood) version Metal ; Un gros morceau de Enter Sandman pour mettre encore plus le feu ; le classique Furia, en duo avec l’un des chanteurs de Dancefloor Disaster, complètement azimuté ! Quasi 1h45 de folie, passée bien trop vite ! On ressort groggy mais en plein extase d’un tel moment ! D’ailleurs, j’ai mis plusieurs jours à m’en remettre ! Mais putain merci les gars, grâce à vous j’ai toujours mes vingt piges !



Salut les Furieuses et les Furieux, à bientôt !

Arno