mardi 21 juin 2016

Hellfest 2016



Day 1 :

A la vue de mon programme, je devais alterner Valley et MS2. Et comme à chaque fois avec ce festival, où l'on fait de superbes découvertes, cela n'a pas tout à fait été le cas.

Enfin ! Enfin j'ai pu voir un premier concert du vendredi (10h30). Presque entier ! Mais j'ai entendu le début dans la file d'attente (paraît-il monumentale, les heures qui ont suivies). Première claque avec Monolord qui joue un Doom proche d'Electric Wizzard. Trois longs morceaux avec des riffs lourds comme si un éléphant vous montait sur la cage thoracique. Ça commence très bien.


J'ai un peu de temps pour faire un tour et voir le sublime (c'est le mot !) nouvel aménagement de la Warzone ! Plus de soucis d'encombrements car la scène a bougé de place et derrière le kingdom Of muscadet c'est une énorme place qui a été érigée, avec stand et bars et un aménagement superbe. Au milieu trône une statue gigantesque avec un Lemmy en action avec sa basse tout en haut. Impressionnant "lieu de pèlerinage".

Retour à mon fief ( la Valley) pour reprendre une deuxième claque : Stoned Jesus. Un groupe qui joue une musique entre Stoner basique et Doom le plus lourd. C'est maîtrisé, les mecs sembles heureux d'être là et communiquent avec le public. Belle découverte.

Ensuite c'est Nashville Pussy sur la MS2 ! Le son est une bouillie infâme ! La grosse caisse sur sonorisée. Ça s'arrange par la suite ! Je crois que Blayne a gentiment chambré à ce sujet. Première fois que je voyais le groupe (alors que je les connais depuis leur second disque !), même s'ils sont passés souvent par chez nous. Bon concert de Rock & Roll, sans se prendre la tête, à la cool et avec des gros seins !!


J'entends de loin le Bal des Enragés qui assure le show avec des reprises de classiques du Rock et du Metal. En attendant Mass Hysteria, je découvre sur la MS1 Hallestrom. Les ricains sont carrés et leur chanteuse carrément impressionnante ! Je ne sais pas si sur disque ça vaut le coup, mais là c'est impeccable.

Mass Hysteria ensuite ! Toujours aussi vindicatif, Mouss harangue la foule du festival qu'il chérissent tant (ils en parlent même sur un titre de leur dernier disque !). Beaucoup de nouveaux morceaux qui passent excellemment bien l'épreuve du live. Encore un très bon concert, et très suivi, du groupe. Même si, en festival, retourner jouer P4 au milieu du public fait perdre du temps et nous coûte un titre en plus. Bon, ça fait toujours son petit effet !

Earth sur la scène de la Valley. Jamais accroché avec ce groupe mythique du "mouvement" Stoner. Et bah là pareil, je me suis ennuyé sévère. Au bout du deuxième titre, je me taille voir (de loin) Turbonegro. Là, au moins, ça pulse !!

Melvins à la Valley. En configuration à 3, ils sont toujours autant impressionnants. Punk, Metal, Stoner, Doom ... Tout y passe, sans aucun temps morts. La méchante claque ! Légendes vivantes qui assurent gravos.

Nouvelle Warzone avec sa déco particulière...

Magma, la surprise de cette programmation. Il y a beaucoup de fans agglutinés devant la scène de la Valley. Les autres ont dû halluciner en voyant ce groupe si unique. C'est un trip, même si je n'ai pas pris autant mon pied que lors du concert du Stereolux. Par contre, succès critique et les retours du groupes sont excellents. Pari (et culot) des organisateurs réussi haut la main !

Warzone, Converge ! Tend l'autre joue ! J'aime pas la voix mais putain que la musique de ce groupe est efficace, carrée et violente. Excellent moment !

Converge

Ensuite, Sunn O))) ! Bon, je ne pige pas le trip, je passe à côté du concept, je ne suis pas assez "open" (ou défoncé !)... Ça me passe complètement dessus. Comme Rammstein d'ailleurs ! Allez dodo !

 Sunn O)))

Ce premier jour, j'y ai retrouvé des gens pas très fréquentables : 
Mad Fab', Silly Dam' & Nad' The Witch (sans oublier Insane Steph' à la photo !)

Day 2 :

 Après une kermesse des écoles de folie, je laisse ma tribu pour rejoindre le fest. Bon, j'ai un peu les boules d'avoir loupé With The Dead (rahhhh Lee Dorian !!) et Joe Satriani, mais il faut choisir ses priorités Wink

Hermano, soit l'autre combo de John Garcia (Kyuss, Slow Burn et Unida). C'est le projet de John auquel j'avais le moins accroché. Et bien j'ai pris cher. Gros Stoner qui tâche, c'est maîtrisé, carré et massif. Pour la petite histoire (qui restera dans la grande !), c'est une date unique. Le groupe s'est reformé à Clisson, à la demande insistante des organisateurs. John n'a pas oublié de nous le signaler : "nous sommes uniquement ici pour vous" ! Quand on pense que Trois ex-Kyuss se sont retrouvés ici il y a 6 ans, on peut se dire que ce festival est vraiment magique et les fans américains doivent nous envier fortement.

Hermano

Le temps de se remettre de mes émotions, le temps passe vite et il faut choisir sa place pour apprécier pleinement le concert de Fu Manchu. Groupe qui est en grande partie responsable de ma présence cette année. Décors de la pochette de King of The Road, en arrière scène, le ton est donné et c'est le riff de Hell on The Wheels qui retenti après une décharge de larsens et de Fuzz à gogo. Ça va être extraordinaire, le groupe puisant dans pas mal de ses albums. Les plus représentés sont The Action Is Go, King of The Road et California Crossing, ce qui, forcément, n'est pas pour me déplaire. Mention spéciale aussi à cette lourde interprétation de Godzilla (BOC) et son break bien atmosphérique. Bref, j'ai kiffé comme un gamin, me retrouvant 20 piges en arrière. "The Mongoose flies" Quelle maîtrise de la Fuzz, quelle complémentarité entre ces musiciens , quels sons de grattes incomparables... Quelle putain de claque ! Saturn III résonnera encore longtemps dans ma tête.

 Fu Manchu

Pour redescendre doucement de mon petit nuage, Gutterdämmerung est idéal! Projet original d'un film projeté sur grand écran avec de nombreux guests (Lemmy, Iggy, Josh Homme, Tom Araya....) et un groupe qui joue en direct sur les images. Classiques du Rock et du Metal y sont interprétés. Un bon trip à la Warzone.

Hellfest on fire !


Day 3 :

Grosse journée en perspective avec un timing très serré !

J'arrive pile poil pour voir Vintage Trouble, excellent groupe qui a eu la chance de faire certaines premières parties de "Assdess". Rock & Roll mâtiné de Blues et de Soul, mais avec un chanteur qui fait la différence. Et en plus, monsieur se met le public dans la poche en allant se balader dans la foule tout en chantant et haranguant la foule. Belle découverte du dimanche matin, comme Blue Pills, il y a deux ans.

Vintage Trouble

J'emmène ensuite les potos voir les très sélectifs Unsane. Avec ce groupe pas de juste milieu. Ça passe ou ça casse. Noise massif, Hardcore malsain, Metal abrasif, Unsane c'est tous ça à la fois ! Plus le concert s'installe et meilleur c'est. Il faut dire que j'adore Visqueen et dès qu'ils ont joué Against The Grain, ce fut la claque. Heureux de les avoir vu enfin (je les ai loupé leur du précédent passage au Fest) !

Unsane

Changement de style avec Kadavar. Troisième fois que je vois les berlinois et ils sont encore meilleurs sur scène. Le batteur est exceptionnel, assurant les changements de rythme très facile. C'est maîtrisé et le son est parfait. Et même si je ne suis pas autant fan du dernier disque, Berlin, on ne s'ennuie pas une seule seconde. La Valley est pleine et le public est content.

Je vois Slayer de loin, le temps d'entendre quelques titres ! Puissance de feu et puis War Ensemble me fait toujours autant d'effet.

  Tyrolienne de l'enfer

Ensuite, c'est Rival Sons et la première grosse baffe de la soirée. Premier titre et le ton est donné ! Electric Man claque direct et l'on sait que l'on va passer un moment exceptionnel. Tout comme la voix de Jay Buchanan. C'est propre et le son est, encore une fois parfait. On peut apprécier la finesse et les magnifiques sons de Gretsch de Scott Holiday. Sur Where I've Been, ce sont les frissons, Jay parlant des attentats de Paris en introduction du titre ! Pas mal d'extraits de Great Western Walkyrie, mon préféré ! Je suis aux anges et mes potes, qui découvrent, aussi.

Arrive un autre gros morceau : Jane's Addiction ! Le légendaire groupe arrive avec tout son barnum : portique sur scène ; danseuses dévêtues extrêmement lascives ; filles attachées en l'air ; Dave et Perry habillés plus que classes... Un show qui sort du lot. Et un album mis en avant : Ritual de Los Habitual. Stop te met la première gifle et c'est parti pour une heure de folie. Navarro est affûté à la gratte et la section rythmique assure le job. Perkins et Chaney c'est une grande partie du son du groupe. Un lit où Dave peut broder et Perry assurer le spectacle. Et puis voir Three Days en live, je ne l'espérais plus. Moment intense avec les montées et descentes d'émotion et ses magnifiques solos habités de Navarro. Le pied total ! Pour redescendre Jane Says, après un Ted, Just Admit it d'anthologie, ça le fait grave !

Jane's Addiction

Pas le temps de s'en remettre, qu'il faut courir pour aller voir la fin du concert spécial Hellfest de Ghost. Putain, c'est Infestissumam qui retenti dans la sono et cette deuxième moitié de set sera énorme. Year Zero, Mummy Dust claquent à fond et le public est très réactifs. He Is et Absolution font chanter les metalleux aux cœurs tendres, soit l'ensemble de l'assistance. Ce groupe est dans son fief, ici c'est chez eux. Le clou du spectacle c'est Monstrance Clock. Déjà que ce titre est émotionnellement mythique à l'origine, à Clisson ce sera le summum. Lorsque la chorale d'enfants (de Clisson !!) et celle des bonnes sœurs sont entrées en scène, ce sont les poils qui se sont dressés direct ! Ghost est grand !


Ghost

Ensuite, je me dis qu'il faut quand même que je vois le début du dernier show en France de la légende Black Sabbath, tout en redoutant les lourdeurs aussi légendaires de Ozzy. Et j'ai bien fait ! Quand retentit les premières notes de Black Sabbath, ça fait toujours le même effet ! Le pied ! Et mamy Ozzy la joue assez soft. Fairies Wair Boots déboite sévère en live. Je quitte ce putain de groupe : Merci les gars pour tout ce que vous avez fait. Ayant déjà vu le groupe de Birmingham il y a deux ans, je ne tiens pas à louper la seule date en France de Puscifer.

Puscifer

La dernière marotte de James Manyard Keenan, c'est le catch : toile de fond avec masques et deux couple de catcheurs qui danses et "combattent" durant le concert. Surprenant. Musicalement, c'est un bon moyen pour finir en beauté et redescendre calmement. Les deux dernier excellents disques sont mis en avant. JMK porte un masque de catcheur (il aiment bien se planquer quand même) et joue toujours sur les décalages : la musique est plutôt sérieuse et le show presque burlesque (Les catcheurs qui dansent c'est assez risible). La voix de ce mec est à tomber et mariée avec les harmonies vocales des deux chanteuses, c'est magique. Encore une exceptionnelle fin de fest ! Putain, que je l'aime ce Hellfest !!

A bientôt les rockeuses et -ers !

Arno

PS : petit rappel, de nombreux live sont à voir sur Arte live web (dont celui de Ghost !)




lundi 13 juin 2016

Zenzile, "Elements"

...théâtre le Quai, Angers , vendredi 10 juin.



   Intrigué que je fut, il y a quelques mois, par un message FB du groupe, sur la présentation de leur nouveau projet Elements ! Nous sommes aux avants postes avec Antho, pas moyen de louper ceci !

   Sensations excitantes d'aller voir un groupe en concert, qui nous présente son nouveau projet en avant première ( l'album devrait sortir à la fin de l'année ou début d'année prochaine !), sans en avoir entendu une seule note. J'ai pensé à la sensation que devaient avoir les gens lorsqu'ils découvraient, par exemple, les derniers titres du Floyd pas encore sortis sur disque. A une époque sans internet et sans téléphones portables...

     Le concept ici c'est musique + création originale projetée sur un écran derrière le groupe. Intriguant, sachant que pas mal de groupes ont l'air d'utiliser ce type de configuration actuellement . Envie de voir ce qu'ils nous ont concocté ! Premier titre introductif qui met bien dans le bain. Ambiance poisseuse avec le groupe qui joue derrière un rideau transparent. Jeux d'ombres avec les musiciens (on a même du mal à voir où il sont placés sur scène !) et projections sur la toile. Superbe et bien trippant !

    A la fin de ce premier titre le rideau est retiré et l'ont aperçoit enfin clairement le groupe devant un écran géant, où seront projetés différentes créations d'images/ montages pendant que le groupe joue sa nouvelle matière. Bon, je doit dire que ce n'est pas ce qui m'a le plus impressionné durant ce show, certaines projections "fonctionnant" moins bien que d'autres. Non, définitivement , c'est la musique de Zenzile qui est (toujours) la grande force, la véritable "star" du show.


   Du Dub instrumental basique joué entièrement sur des instruments, leur musique s'est considérablement diversifiée, avec de subtiles arrangements et une écriture de plus en plus affûtée. Avec une seule écoute on peut déjà affirmer qu'il y a de (très) grands moments dans cet Elements.
   Des moments Floydiens avec un titre où la basse démarre à la One Of These Days (+ un solo Gilmourien). J'ai pensé aussi beaucoup à Cure, cette gratte et cette basse avec cet effet flanger ! Enfin, leur nouvelle chanteuse, Zakia, apporte un côté Archive à l'affaire. Mais un Archive plus chaud, pas aussi synthétique. Bon Zenzile reste Zenzile, avec cette rythmique si caractéristique et ces sons de claviers reconnaissables entre tous. Plus d'une heure de concert !


   Soirée mémorable qui suscite plaisir et excitation de la découverte. L'attente va être longue jusqu'à la sortie dans les bacs de Elements ! J'ai hâte !!

A très bientôt les amis rockers !

Arno

jeudi 2 juin 2016

Festival Indigène (The Limiñanas - The Dizzy Brains - Frustration - Mujeres)



...Stéréolux Nantes, 26 mai 2016


    Quatre groupes pour 16€ ! Autant dire peanuts, vu la qualité des shows ! J’avais pris deux places pensant que ma moitié viendrait voir les Limiñanas avec moi mais, vie mouvementée oblige, elle ne se sentait pas en forme pour assurer ces presque 4  heures de concert. Au dernier moment, mon poto de Nantes, Lolo a répondu présent ! Heureux de te revoir ma poule !

    Premier groupe, Mujeres ! Les Espagnols enchainent leurs courts titres de Pop musclée avec une certaine fraîcheur. Sympa, quoique un poil répétitif !


    Ensuite ce sont les Dizzy Brains qui montent sur scène et qui vont foutre le feu à la salle micro du Stéréolux. The Dizzy Brains sont des branleurs qui viennent de l’ile de Madagascar ! Ils sont passés au Petit Journal, il y a quelques semaines, reportage en sus ! En gros, ils commencent à plus que titiller le pouvoir en place, avec leurs chansons qui parlent crûment de sexe et qui dénoncent la corruption qui règne dans le pays ainsi que les politiciens véreux. Sur scène, c’est exactement comment devrait toujours être le Rock & Roll : dangereux, frais, sexuel, sale, instinctif, poseur….  


    Eddy, le frontman et chanteur/hurleur est un phénomène. Il gueule, fixe de ses yeux noirs la foule, se déhanche comme le jeune Iggy, joue de la langue comme Jagger et possède un charisme très affirmé. Musicalement aussi, ça tient plus que la route. C’est du Rock ! Un poil Punk à la Stooges ; Blues aussi parfois avec les phrasés typés du guitariste (qui sololise a tout va et qui s’en sort comme un chef !). La rythmique est solide ! Ça groove, flirtant sur certains titres avec le Funk ou la Reggae. Bon, vous aurez compris que nous avons pris notre pied, et que vous pouvez soutenir ce groupe en achetant leur disque qui vient de sortir ! Ça tient plus que bien la route !



The Limiñanas © Villa Gianni

    Après, je pars dans un autre monde ! Un monde où les femmes ont des sacs Courrège pour fair leurs courses au Prisunic, où les mecs roulent dans de belles italiennes, pour aller au festival psychédélique de Liverpool ou rouler sur les étendues gorgées de soleil. Ouais, avec les Limiñanas, c’est le trip assuré. Un riff qui tourne en boucle, des rythmes répétés, une voix sensuelle et chanteuse sexy (Nika Leeflang), des guitares doublées voir triplées, des claviers vintages, une musique incomparable… 
    La batterie de Marie (Limiñanas) c’est une grosse caisse plus une caisse claire et un tambourin fixé dessus ! Point barre ! Ce qui fait une empreinte très personnelle à leur musique. Lionel (Limiñanas), chef d’orchestre, balance ces riffs fuzzés et les autres brodent autour ! Ils prennent du plaisir sur scène : Marie a toujours la banane ! Et si je puis me permettre une toute petite critique : j’aurai bien aimé un petit talk over de la part de Lionel ! Très présent sur disque et une de leur marque de fabrique, ça manque un tout petit peu sur scène.

The Limiñanas © Eric Guillaud

    Sinon, on pense au Velvet, à Morricone, au Gainsbourg des sixties, comme une pierre de plus au « Revival » Psyché qui sévit dans tous les coins du monde actuellement. Je suis fan de ce groupe depuis ma découverte de leur excellent Costa Blanca. J’ai ensuite remonté la source et suivit leur exploits récents (disque instrumental avec Pascal Comelade et leur excellent dernier album, Malamore (je vais bientôt en re-causer) !). Je suis devenu fan ! Ce soir, les voir sur scène c’est géant ! J’ai attendu ce moment depuis longtemps. Et je ne suis pas déçu ! Au fur et à mesure du show, je me demande bien ce qu’ils vont jouer de leur discographie déjà bien étoffée. Down Underground, Liverpool, et les dernières pépites comme El Beach, Garden of Love (so sexy !!), Malamore ou Prisunic, c’est le panard total. Merci, je peux mourir tranquille, j’ai vu les Limiñanas (j’exagère mais putain, s’évader comme ça, en ces moments troublés, c’est quelque chose de précieux !). Oui, le pied !

    Faut que je me remette avec une petite binouze et on a refait le monde avec Lolo. On a croisé l’ensemble du groupe qui trainait derrière, près du merch. En partant vers la salle de concert pour voir la suite, j’ai croisé les regards de Marie et Lionel ! J’ai levé le pouce pour leur dire que c’était top, pour les remercier aussi. Un instant rare et très particulier.

    La suite c’est Frustration, groupe Punk des années 80, qui s’est réactivé depuis quelques années. Plus typé deuxième vague Punk, avec leurs claviers en avant, ça joue carré. C’est pas mal, mais je n’ai pas trop accroché sur disque. Et puis je suis fatigué, et vieux, et un peu blasé. Ouais, je m’en branle ! Ce soir, j’ai vu les Limiñanas !


A bientôt les amis rockers ! Il est temps d’aller se baigner !

Arno