lundi 4 avril 2016

Black Mountain & Iggy Pop



Iggy Pop – Post Pop Depression :


    Voilà une annonce de collaboration qui m’a fait de suite bander ! Iggy Pop, parrain du Punk et du Rock le plus crasseux, faisant un disque avec l’un de mes héros de jeunesse, Josh Homme, l’homme au parcours impeccable. Un mec que je suis depuis Kyuss, que je n’ai jamais lâché et qui ne m’a jamais déçu !

    J’avoue, que j’ai mis pas mal de temps à amadouer ce disque ! Parce que j’y retrouve beaucoup de passages qui me rappellent le travail passé de Josh. Comment ne pas voir de parallèle entre Into The Hollow et American Valhalla ; la fin orchestral de Sunday qui ressemble aux fins de titres de certains QOTSA, le côté Rock « craspouille » comme peut l’être …Like Clockwork… et je pourrai en trouver d’autres !


    Mais, malgré ces éléments gênants (pour ma pomme), ce disque est d’une classe impeccable et la qualité d’écriture fait la différence avec beaucoup de sorties récentes. Iggy croone comme un beau diable avec un backing band de haute volée : Dean Fertita, homme à tout faire chez QOTSA, ou Dead Weather ; Matt Helders, génial marteleur chez les Arctic Monkeys ; le grand rouquin en chef d’orchestre, avec sa guitare si reconnaissable.

    J’ai même pensé à une suite de The Idiot (comme beaucoup), quasiment 40ans après. On y retrouve une ambiance poisseuse particulière, des titres qui donnent envie de bouger son cul sur la piste tout en gardant un côté dangereux. Mes coup de cœur sont : Sunday qui fait passer par tous les états ; In the Lobby bancale mais terriblement attachante et complètement déglinguée ; German Days hommage moqueur aux allemands ; et surtout Paraguay, monstrueux titre qui termine en apothéose, une sorte de jam habitée où Iggy déclame en parlant. Génial titre !


   Pas la claque assurée (désirée !), mais un sacré putain de disque quand même !

Black Mountain – IV :


    Quatrième disque des canadiens et quel retour ! Le précédent, Wilderness Heart, avait divisé les fans (moi j’aimais beaucoup !). Avec IV, je pense que le groupe va de nouveau rassembler. On retrouve ces riffs monolithiques mélangés à ces nappes de claviers Prog, et ces deux voix si caractéristiques du groupe. La voix de Stephen McBean et celle d’Amber Webber. J’ai toujours trouvé à cette dernière un timbre qui peut rappeler celui de PJ 


    Ça commence par un titre marquant : Mother of the Sun ! Tout y est ! Ambiance planante, riffs en plomb massif, solo de gratte majestueux, variation des ambiances ! Ensuite, c’est festival, avec de multiples moments marquants. Si la pochette et le titre du disque révèle des hommages aux plus grands (selon ce que chacun va y voir : IV qui rappelle Led Zep et Black Sab ; les flammes de Wish You Were Here ; certaines pochette « baroques » de Hypgnosis…), la musiques et ses ambiances sont parfois aussi connotées ((Over and Over) The Chain pourrait être une suite à Shine On You Crazy Diamonds ).


    Mais c’est toujours bien fait et avec la patte Black Mountain. Une musique qui sent bon les seventies mais qui reste quand même très actuelle ! On oscille entre moment planant (Line Them All Up ; (Over and Over) The Chain ; You Can Be Dream ; Crucify Me...), décharges d'énergie pures (Florian Saucer Attack ; Constellations ; ), petite bombe Pop (Cemetery Breeding) ou un peu tout ça à la fois (Mother of the Sun ; Defector ; Space to Backersfield) !

    Je suis, encore une fois, sous le charme !  

A très bientôt le Rockers !

Arno

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