vendredi 13 novembre 2015

Father John Misty (Stéréolux)

...Salle Micro, Nantes


    La petite salle était bien pleine, hier soir, pour accueillir Josh Tillman et sa bande !

   En première partie, une fille (Anna B Savage) seule avec sa guitare et sa voix. 5 titres habités, dépouillés mais marquants. Quelle voix, qui sort de ce petit bout de femme. Une voix qui m'a rappelée un certain Jeff Buckley, parfois. En tout cas, joli moment ! ( http://annabsavage.tumblr.com/ ; https://annabsavage.bandcamp.com/releases )


    Ensuite, Father John Misty prends la scène d’assaut ! Deux guitaristes, un bassiste, un batteur et un claviériste qui s'installe et qui lance un I Love You Honeybear plus Rock que sur disque et qui mets Josh dans les meilleures conditions. Tout le dernier album sera revisité, ainsi que les plus belles perles de Fear Fun. L'Electro True Affection, agrémenté d'un vrai batterie est encore plus dansante que sur disque !

    La voix de Tillman est fantastique et impeccable (pas de ratés !), même si, il faut le dire, que son arrivée m'a fait très peur : apparemment, un peu "chargé", il a failli s'étaler direct en se prenant les pieds dans les fils par terre. Il est resté assez réservé durant la première moitié du concert, sans grande communication, à part quelques merci ! Il s'est peu à peu détendu, au fur et à mesure de la soirée, distillant quelques plaisanteries ("Je suis heureux d'être ici, dans la patrie de la Country Music", ou au rappel, "Il me reste quelques chansons, sinon je peux vous jouer 17mn de Freebird !") et se trémoussant souvent sur la scène.



   Les titres les plus Rock bastonnent bien et ressortent dans cette dominance de mid-tempo accrocheurs. Les deux guitaristes sont excellents et rivalisent presque avec les phrasés typiques de Jonathan Wilson, qui parsèment les deux albums studio. Les The Ideal Husband, I'm Writing a Novel, This is Sally Hatchet et Funtimes in Babylon, sont imparables, dans le genre!


    Mais là ou j'ai pris ma claque, c'est quand le monsieur joue l'épure. Bored in the USA (je n'en attendais pas moins de ce titre !!), seulement sa voix et un piano ! Ou sur Holy Shit, qui me fait pleurer comme un gosse ! Frissons garantis. Ou, au rappel, seul avec sa gratte sur le superbe I Went to the Store One Day, où j'ai eu la chair de poule et quelques larmes sur les joues. Sans compter le final Everyman Needs a Companion (qui fini Fear Fun), qui m'a laisser sur un nuage, jusqu'à ce putain de réveil me casse l'ambiance le lendemain matin.

A bientôt, les rockers !

Arno

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