dimanche 29 septembre 2013

Concert - Roger Waters - The Wall

Stade de France, le 21 septembre 2013

    Virée en famille (et Soizic de Speak Of Floyd) à Paname ! Balade aux alentours de l'Île de la Cité pour humer l'air de la capitale (c'te blague !) et constater que Paris est toujours une aussi belle ville ! Déplacement du centre ville vers le Stade de France, pour aussi constater qu'il y a toujours autant de monde qui grouille dans cette putain de ville...

 Vue d'ensemble du mur, avant le show !

    Émotion palpable, lorsque l'on foule enfin cette pelouse avec ce mur à moitié reconstitué, et qui est déjà fort impressionnant ! La pelouse Or est déjà bien chargée, mais nous serons bien placés : entre la console et la scène (plus près de la scène) et entre l'écran ciculaire, au centre de la scène, et le mur où va s'écraser encore une fois le Spitfire à la fin de In The Flesh (Part 1) ! Je sens que les parents sont déjà impressionnés et ne se doutent pas qu'ils vont en prendre plein les mirettes et les esgourdes...

 In The Flesh ! On y est !!!

Le professeur !!


    Un démarrage en fanfare avec effets pyrotechniques, explosions et avions dans le ciel !! Et c'est parti pour ce premier acte et ce Thin Ice efficace; les notes inoubliables de Another Brick In The Wall (les 3 parties !!) et l'hélico qui s'est posé sur le SDF; Mother toujours aussi poignant où l'on voit Roger et son double de 1980, introduit en français par Waters, qui nous dit de lui crier "merde Roger !!!"; l'enchainement imparable de Empty Spaces (What Shall We Do Now)/Young Lust/One Of My Turns; The Last Few Bricks qui sont une sorte de résumé des thèmes du premier disque et qui permet de "fermer" ce fameux mur avant que Goodbye Cruel World pose la dernière "pierre" et conclu ce premier acte de toute beauté ! Nous en avons pris plein la poire et nous n'avons vu qu'une partie du show !

Entracte avec le mur des disparus, victimes de la guerre et du terrorisme


    Un mur immaculé et le début de Hey You, qui est joué par les musiciens, mais avec ce mur qui nous sépare ! Où le point d'orgue de ce que Roger avait en tête avec ce concept album : toujours aussi déroutant ! Is There Anybody Out there ? qui fout les frissons à chaque fois (même sur disque !!)

Confortably Numb, mais sans Gilmour !


    Encore une grosse émotion sur les images des enfants qui retrouvent leurs père partis à la guerre (sur Vera) ! Ce début de deuxième set de Hey You à Comfortably Numb inclus, m'a fait gros effet... Après ça a été plus décousu, Ma Caro nous a fait un malaise qui l'a empêcher de voir la fin du spectacle à partir de Run Like Hell (un mélange de fatigue/effluves de cannabis/puissance de la sono et chaleur dans la foule) !

Wawa et sa mitraillette


    Nous avons vécu cette fin de concert un peu plus loin, avec une drôle de sensation ! Un membre du forum Speak Of Floyd, l'a si bien exprimé : c'est bon, mais l'on sait aussi que l'on se rapproche de la fin; on a envie d'arrêter le temps, mais rapidement on se dirige vers The Trial qui est toujours une grande performance et très impressionnant avec les dessins animés de Scarfe !!

    Très bon concert avec une sono qui nous a fait oublier qu'on était dans un stade ! Roger en forme et très ému avec ses musiciens (eux aussi avaient les yeux qui brillaient !) sur Outside The Wall ! Et distribution de briques à la fin du concert, qui seront parfois musclés !

Le bémol, pour ma part :
-bon, ce n'est pas à la base un spectacle très chaleureux (beaucoup de scénarisation) et l'"effet stade" accentue ce manque de spontanéité ! Je m'explique : une image de Roger est la plus part du temps projetée sur le mur, afin que les gens les plus loin puissent le voir (d'ailleurs la qualité de l'image est renversante !)! Ces moments sont rarement en directs (les seuls moments sont pour ce que j'en ai vu, l'intro de Mother et Outside The Wall!), ce qui oblige Roger à prendre les postures adéquates pour être en phase avec ces images ! Il est plutôt pas mal synchro d'ailleurs, mais parfois ça se voit (dès In The Flesh!) et cela accentue le manque de spontanéité et le doute d'avoir certaines parties non jouées par l'orchestre ! Disons qu'avec ces effets, on peut se poser ce genre de question ! C'est peut être au final, fait exprès pour mettre le doute : d'ailleurs c'est toujours aussi poilant de voir la tête des gens sur Hey You, qui ne comprennent pas trop la blague : genre "il est où le groupe qui joue"

Roger, le dictateur

Les plus :
-le visage de mes parents, en prenant plein la tronche et qui en redemandent ! (Ils sont enchantés de leur cadeau de Noël et de cette virée en famille à Paname !)
-ce show, qui est tout simplement monstrueux et inoubliable !
-le Stade de France était quasi plein comme un œuf (rassurant vis à vis des dates antérieures de cette tournée Européenne !)
-d'où j'étais, l'ambiance était très bon enfant et le public était chaud bouillant !
-l'écart entre les générations : les fans du Floyd sont venus en famille et cette musique brasse toutes les générations

    Mais ce dernier concert de la tournée, c'est aussi un sentiment bizarre,  comme une page qui se tourne... Peut être, une dernière occasion de voir une grande messe, d'une telle ampleur, de la part d'un Floyd !!

A très bientôt, bande de sales rockers

Arno