Concert KADAVAR

Kadavar à Angers

Le Chabada, mardi 16 Avril

Le trio de Berlin était seul ce soir (pas de première partie) ! On attaque direct par le plat de résistance et nos bucherons venus de l'est ! Gros riffs, batterie pachydermique et basse caoutchouteuse à souhait ! Cette dernière est d’ailleurs bien mise en avant (trop ?), mais sert à nous propulser dans un monde parallèle ou un état second… Sur "Purple Sage", titre de 10mn, nous étions en transe !!

Les titres s’enchainent avec une dominante d'extraits de leur excellent dernier album (Abra Kadavar) ! Les classiques du premier, ne sont pas omis ( All Or Thoughts, Black Sun ou Purple Sage) et en prime nous avons droit à la tuerie "The Man I Shot" qui figure sur le récent Split Album avec Aqua Nebula Ocsillator.

On pourra reprocher à nos allemands un manque d'originalité, mais tout d'abord, ils sont jeunes (pas plus de 25 balais) et ensuite, ils savent jouer ! De quoi imaginer un bel avenir pour ce groupe.

Bref, un concert bonnard où l'on a pu ressentir ce que devait être la force de frappe du Black Sab' au début des 70's ! 

 Extrait de Abra Kadavar

Mais plusieurs constats s'imposent : 

-ils y avait plusieurs générations de représentées et les jeunes sont venus en masse

-les filles aiment le rock dur, les barbes (et les poils)

-malgré les radios (et les grandes surfaces !!) qui nous imposent leur soupes, les jeunes s'informent, sont curieux (pour ça merci le net

-et enfin les gens qui vont aux concerts, s'ils ont aimés, consomment !! Les piles de disques (vinyle et cd) sont descendues à une vitesse !!

De la à dire que la France est Rock & Roll, peut-être pas ! Mais elle le devient ! Et aux vieux cons qui disent que c'était mieux avant, moi je réponds que ce sera mieux demain !!

A bientôt, les rockers

Arno

 Kadavar, ou comment piquer tous les plans de Black Sab' sans exception aucune. Résultat : évidemment ça sonne exactement comme du Black Sab'. Mais bordel : qu'est ce que c'est bon!!!! Je me suis bien broyé le cerveau, et ma foi c'est bien là tout ce que je leur demandais, à ces foutus teutons... Anto